Accueillir un collaborateur en situation de handicap n’est pas forcément une tâche évidente. Il ne faut pas négliger son intégration dès les premiers jours. Ce sont souvent les plus décisives pour le bien-être de l’employé. On est tous passé par le stress de la première journée de travail. C’est une journée pleine d’émotion, qu’elle soit stressante ou excitante. Il faut prévoir un parcours d’intégration pertinent et adapté à la personne et prendre en compte son handicap pour construire ce parcours.

Pour préparer l’accueil d’un collaborateur en situation de handicap visible et invisible, il faut apprendre à le comprendre. La manière la plus simple est de se renseigner sur son handicap avant son arrivée.

Pour bien s’y prendre, vous avez la possibilité de regarder sur internet les caractéristiques de son handicap. Ne perdez pas de vu que chaque personne peut avoir un degré différent sur le développement d’un handicap. Prévoyez à l’avance avec votre futur collaborateur, une rencontre physique ou en distanciel pour discuter avec lui. Cela permet d’apprendre à connaître la personne et son handicap. En cherchant à vous renseigner de cette manière vous créez un lien de confiance avec ce collaborateur. Vous pouvez lui demander ce qu’elle appréhende sur les premiers jours, si elle souhaite une disposition de bureau adaptée pour qu’elle puisse se sentir bien dès son arrivée dans les locaux de l’entreprise. Il faut naturellement que les locaux soient en corrélation avec les normes d’accessibilités.

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Une bonne intégration du collaborateur est primordiale dès le premier jour. Imaginez-vous manger seul, lors de votre première journée au bureau, l’horreur ! Pour lutter contre ce genre de situation, vous avez la possibilité d’intégrer le nouveau collaborateur à un projet de groupe, qu’il soit en cours ou non. En faisant ça, vous allez forcer l’interaction sociale de vos collaborateurs en les mettant en situation. Il ne faut pas s’arrêter au handicap de la personne. Cependant, ne faites pas l’erreur de le faire commencer à travailler seul la première semaine de son intégration. N’hésitez surtout pas à communiquer son arrivée en interne. Cela évite que les collaborateurs ne soient surpris de voir arriver un nouveau collègue. C’est encore plus vrai avec un handicap, afin d’éviter qu’ils ne portent un regard trop soutenu.

Envisagez de rattacher un ancien collaborateur au nouveau pour les premières semaines pour lui permettre d’avoir un suivi. Il pourra avoir plus facilement des réponses à ses questions et ne se sentira pas délaissé. Ne tombez pas dans le piège d’en faire trop non plus, la personne s’est habituée à vivre avec son handicap, elle n’a pas besoin que vous l’assistiez pour tout. Il vous faut donc créer un dialogue afin de savoir quelles actions mener ou non.